L’élevage des porcs : un des projets les plus rentables

« Je m’appelle Illuminée Manirakiza. J’habite la colline Carire de la commune Bitare en province de Gitega. Le Clip a révolutionné le mode de vie des 30 membres de l’association Terimbere que je préside. On nous a appris les nouvelles techniques agricoles surtout celles liées aux cultures du haricot, du maïs, du soja et des pommes de terre. A côté de cela, il y a eu introduction de l’élevage de porcs. Nous avons appris beaucoup de choses liées à cet élevage que nous avons appliquées au niveau de nos familles respectives. Notre mode de vie a complètement changé et la production agricole a augmenté. Pour augmenter les chances de gagner de l’argent, nous avons opté pour l’élevage d’autres animaux. En ce qui me concerne par exemple, j’ai une vache d’une valeur de 450 000Fbu. C’est rare qu’une femme du village possède une telle fortune » ! Quoique veuve, Mme Manirakiza se réjouit du fait qu’elle parvient à trouver tout ce dont sa famille a besoin. Ses enfants trouvent à manger et ils poursuivent leurs études sans difficultés.

Même son de cloche pour Evariste Ncamurwanko, vice-président de cette association. Il affirme qu’ils ont hérité beaucoup de choses du projet surtout les nouvelles techniques d’élevage des porcs. « Même si le projet va bientôt clôturer, nous ne craignons rien car nous sommes suffisamment outillés pour mettre en pratique tout ce que nous avons appris. Nous sommes en mesure de préparer l’aliment des porcs fabriqué à travers une plante dite ‘Mukuna’ que sommes en train de multiplier. Mélangée à du maïs et du soja, cette plante permet de fabriquer du tourteau pour les porcs. Nous avons tout pour pérenniser les acquis du projet ». Il affirme également que la production agricole a augmenté. Parmi les nombreux projets de développement qu’il a réalisé grâce à l’argent issu de la vente des porcs, Evariste Ncamurwanko cite un champ cultivable d’une valeur de 450 000Fbu. Il a également signalé qu’il parvient à payer les frais de scolarité pour ses enfants sans oublier les dépenses pour d’autres besoins de sa famille.

Enock Niyomwungere